Communiqués de presse
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Madame Valérie Pecresse, présidente de la Région Île de France,
Ile-de-France Mobilités, l’autorité que vous présidez et qui organise les transports en Ile de France, maintient des réductions de l’offre des métros, RER, Transilien, tramways et bus alors même que les usagers sont de nouveau très nombreux dans les transports, avec une forte promiscuité en heures de pointe. Ce constat, que les usagers sont nombreux à nous remonter, est corroboré par une étude de la SNCF, de l’Institut Paris Region et de la société Kisio indiquant qu’il y avait cet automne autant de monde que début 2020 sur certains lignes, et ce plusieurs jours de la semaine.
Ces coupes dans l’offre normale sont incompréhensibles dans un contexte où les salariés retournent au bureau et où les variants du Covid sont très contagieux. L’Institut Pasteur a récemment modifié son analyse des risques de contamination dans le métro, dont les trois quart des lignes subissent une offre réduite. Il est indispensable de revenir aussi vite que possible à l’offre normale pour éviter la surcharge de nos transports collectifs.
Il n’est pas normal de monter dans des métros ou des trams bondés le week-end après une longue attente. Il n’est pas normal d’attendre une demi-heure son RER E le matin à 8h. Il n’est pas normal d’attendre 20 ou 30 minutes un bus en banlieue, souvent plein quand il arrive enfin.
Certaines suppressions de trains en banlieue s’apparentent aussi à une sévère dégradation du service public. Ainsi depuis plus d’un an, plusieurs lignes ont une offre réduite de moitié en heures creuses ou le week-end de façon incompréhensible. Comme si certains territoires de grande couronne devaient payer le prix d’une crise sanitaire qui nous dépasse. Sur la ligne U (La Defense La Verrière) ou sur la ligne N (Paris Rambouillet), on attend désormais son train une heure en pleine journée ou le week-end. On attend son RER C une demi heure à Athis Mons ou à Versailles.
De la même manière, plus de 150 lignes de bus de banlieue et la moitié des lignes de tramway subissent une offre allégée, avec des temps d’attente très rallongés car les bus sont pris dans des embouteillages plus conséquents qu’avant.
Les maigres économies permises par ces coupes d’offre n’apportent qu’une contribution minime au déficit du financement de l’exploitation de nos métros et bus. Ce déficit doit être résolu de façon urgente, mais en maintenant une offre fréquente et fiable, indispensable pour réduire nos galères et pour être une alternative crédible à la voiture.
Alors que les usagers font des efforts depuis près de deux ans pour porter le masque à chaque trajet, pour s’adapter aux nombreuses interruptions en tout point du réseau pour effectuer les travaux de modernisation, nous vous demandons, en tant que présidente d’IDF Mobilites, que le service de transports soit lui aussi à la hauteur et soit remis à 100% dès que possible.
Marc Pelissier, président de l’association Fnaut Ile de France
Arnaud Bertrand, président de l’association Plus de trains
Jonathan Magano, président de l’association SADUR - RER D,
Maryvonne Noel, présidente de l’association Circule - RER C
Marie Hélène Wittersheim, présidente de l’association COURB - RER B
Jacques Vandeputte président de l'association RER D Val de Seine
Christophe Piercy président de l'association AUT Plaine Commune
Marie Catherine Poirier présidente de l'association AUT Clamart
Liliane Bermont, Présidente du Comité Des Usagers - Rive Droite de la Seine ligne J (CDU-RDS)
Jean-Jacques Campan, Président de l'association CARRRO - RER B
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22 associations et collectifs d'usagers s'unissent pour interpeler le Président de la République, Emmanuel Macron, et demander un véritable plan de sauvetage des transports en communs franciliens !
« Monsieur le Président de la République,
Nous, responsables d’associations et de collectifs représentant les usagers des transports publics d’Île-de-France, faisons appel à l’État pour soutenir les transports publics.
La lutte contre le coronavirus a déclenché la pire crise des transports publics d’Île-de-France de tous les temps. Dans cette région, les transports publics sont indispensables pour aller travailler, étudier ou pour la vie sociale de chaque Francilien. La période de confinement entre le 17 mars et le 11 mai a stoppé presque totalement l’utilisation des transports publics (de l’ordre de -95%), maintenus pour permettre aux soignants et aux professions essentielles de servir le pays lors de la lutte aiguë contre le virus. Depuis le 11 mai, des règles strictes permettant de maintenir la distanciation physique ont été mises en œuvre sur le réseau de transports, maintenant une utilisation très réduite du réseau (environ -80% mi-mai, -70% aujourd’hui). Les touristes sont absents. Avec le recours massif au chômage partiel qui a fait fondre les recettes du versement transport, tout ceci a contribué à creuser un déficit d’exploitation gigantesque dans les comptes d’Île-de-France Mobilités en seulement un trimestre. Ce déficit devrait s’amplifier dans les prochains mois avec une utilisation toujours réduite des transports en commun. Le déficit pour 2020 est annoncé autour de 2,6 milliards d’euros, et les recettes de l’année 2021 sont annoncées, elles aussi, assez mauvaises.
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A l’attention de Madame Valérie Pécresse, présidente de Île-de-France Mobilités
Madame la présidente,
La vie des Franciliens est actuellement perturbée par la crise sanitaire que nous traversons tous. Cette crise restreint nos déplacements, et la majorité des franciliens, du fait de leur confinement et du recours au télétravail, n’utilisera pas les transports en commun en avril.
Nous souhaitons donc qu’Île-de-France Mobilités informe d’ici la fin du mois de mars l’ensemble des abonnés annuels Navigo et Imagin’R de ce qu’il va advenir de leur paiement durant cette période de confinement, qui durera vraisemblablement, a minima, tout le mois d’avril : suspension d’une ou plusieurs mensualités, remboursement à posteriori, décision de suspendre exceptionnellement la vente des titres de transport et le prélèvement des abonnés annuels du réseau francilien, autre ?
Certes, nous avons conscience que les circonstances actuelles peuvent mettre en grande difficulté financière certains acteurs de la mobilité des franciliens, notamment les opérateurs de bus. Pour autant, l’absence d’informations claires, à la différence des annonces précises et rapides du SYTRAL / TCL en région lyonnaise, génère parmi les usagers un sentiment d’être pris au piège car vous avez désactivé la possibilité de suspendre son forfait Navigo, en contradiction avec les conditions générales du contrat.
Nous pointons notamment le traitement inéquitable entre les abonnés mensuels, qui ne paieront pas le mois d’avril en grande majorité, et les abonnés annuels, qui seraient automatiquement débités du mois d’avril.
Les prélèvements du mois d’avril des abonnés annuels devraient avoir lieu sur les comptes bancaires des usagers dans les prochains jours. Nous vous demandons donc de prendre position avant que cela ne se produise. Dans le cas contraire, ce prélèvement générerait une incompréhension qu’il nous semble nécessaire d’éviter.
Nous restons bien entendu à votre disposition pour échanger sur le sujet.
Nous vous prions d’agréer, Madame la présidente d’Île-de-France Mobilités l’expression de notre considération la plus distinguée.
Associations d’usagers Plus de trains, SaDur et Fnaut Île-de-France
Courrier commun Fnaut IDF - SaDur - Plus de trains : demande d'indemnisation pour le mois de janvier
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Après un mois de décembre éprouvant, les usagers des transports publics d’Île-de-France ont vécu des premières semaines de janvier encore très difficiles, avec la poursuite de la grève, tant à la RATP qu’à la SNCF. Sur certaines lignes, la situation a été tout aussi éprouvante qu’en décembre car le service minimum n’a pas été tenu pendant de nombreux jours, voire ne l’était toujours pas encore la semaine dernière.
Sur la ligne 13 du métro, le service minimum n’a pas été réalisé pendant 16 des 17 jours ouvrés entre le 1er et le 25 janvier. Il n’a pas été tenu pendant au moins 6 jours ouvrés sur huit autres lignes de métro en janvier. Les usagers de la partie Sud du RER B, exploitée par la RATP, ont eu un service inférieur au service minimum pendant 9 jours ouvrés. Quant à la SNCF, le service minimum n’a pas été effectué pendant 9 à 11 jours sur les branches de la vallée et du littoral du RER D, et pendant 17 jours sur la ligne R.
Aussi, en application des contrats régissant la relation entre les opérateurs SNCF RATP et l’autorité organisatrice, nous demandons que les usagers abonnés aux transports publics franciliens bénéficient d’un remboursement complémentaire. Étant donné les perturbations subies, un versement d’un tiers du montant de leur abonnement est nécessaire, soit 25 euros pour un abonné au Pass Navigo mensuel. Nous demandons que ce dédommagement partiel s’ajoute au remboursement complet du mois de décembre, et soit acquis lors de la même inscription.
Nous sommes à votre disposition,
Associations d’usagers Plus de trains, SaDur et Fnaut Ile de France
Contact presse:
Marc Pélissier pour Fnaut IDF: 06 75 66 08 66
Sylvère Léger pour Plus de trains : 06 07 79 49 03
Jonathan Magano pour SaDur : 06 46 48 79 45
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Reliant aujourd’hui Villejuif et Athis-Mons, le projet de prolongement du T7 jusqu’à la gare de Juvisy est prévu depuis près de 20 ans et déclaré d’utilité publique depuis 2013. Or, aujourd’hui, en 2019, malgré une convention de financement de 113 M€ signée en 2015, les travaux n’ont toujours pas commencé ! Bien que ce projet soit soutenu par la Région, l’État et le Conseil Départemental de l’Essonne, de nombreux obstacles sont mis afin de retarder la réalisation du projet.
Le tracé retenu est celui qui garantit la meilleure efficacité du projet car il est le plus rapide et dessert le quartier du marché de Juvisy et ses commerces de centre-ville.
Après sa partie en tunnel dans laquelle le tramway T7 contourne le parc de la mairie pour descendre le coteau de l’Orge, il refait surface en débouchant le long de la rue Piver ; ce tracé minimise au maximum les expropriations et le nombre d’arbres qui vont devoir être replantés. Des tracés alternatifs ont été étudiés à la demande de la municipalité de Juvisy mais aucun n'est meilleur.
Ce prolongement du T7 à la gare de Juvisy doit enfin apporter une solution pour accéder aux 180 000 emplois du pôle d’Orly / Rungis autrement qu’en voiture, notamment via la correspondance avec les RER C et D. Il doit alléger la circulation automobile sur la RN 7 et diminuer en conséquence le bruit et la pollution atmosphérique qui empoisonnent la vie des riverains.
Contrairement à certaines affirmations, il est tout à fait possible de financer l’extension du T7 : il faut engager les 113 Millions d’Euros inscrits au Contrat de Plan État Région en cours jusqu’en 2020 et faire inscrire le complément (environ 100 M€) au prochain déjà en préparation.
Les associations d’usagers des transports en commun AUT-FNAUT Ile de France, SaDur (RER D) et CIRCULE (RER C en Essonne) soutiennent les actions des associations locales qui agissent pour le prolongement rapide du tramway 7 à Juvisy et demandent à la Présidente d’Ile-de-France Mobilités de confirmer sa volonté d’engager les travaux dans les prochains mois.
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Le réseau de transport francilien connait une intensité de travaux sans précédent : régénération du réseau SNCF, mise en accessibilité, prolongement de métro, Grand Paris Express, EOLE, CDG Express, etc.
Cette situation durera au moins jusqu’en 2025 mais les usagers, qui font déjà face aux conséquences de nombreux travaux programmés, doivent pouvoir continuer à se déplacer sans subir des impacts non maitrisés de ces travaux.
Or nous constatons que de gros incidents se sont déjà produits, comme par exemple le percement fin 2017 du tunnel du RER A à Porte Maillot dans le cadre du chantier EOLE.
Afin de responsabiliser les maitres d’ouvrage (SNCF, RATP, SGP), nous sommes favorables à la création d’un fonds d’indemnisation des usagers pris sur le budget de leurs projets et qui permettra de dédommager les usagers en cas d’interruption de service liée à des travaux non maitrisés.
Les associations d’usagers CIRCULE, SADUR et AUT - FNAUT Ile-de-France demandent donc au gouvernement et aux députés d’inclure la création de ce fonds dans la loi d’orientation sur les Mobilités actuellement en discussion à l’assemblée nationale.
Contacts presse :
- SADUR (RER D) - www.sadur.org : Jonathan MAGANO 06 46 48 79 45
- CIRCULE (RER C) - www.circule.org : Maryvonne NOEL 06 07 76 27 94
- AUT / FNAUT IDF - www.aut-idf.org : Marc PELISSIER 06 75 66 08 66
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Les associations SaDur, Plus de trains pour la Défense et FNAUT Île-de-France ont publié le 8 juin 2016 une lettre ouverte à destination de M. Alain Krakovitch, Dir. Général SNCF Transilien, ayant pour objet « Demande d’indemnisation des usagers à la suite des fortes perturbations du réseau SNCF en Ile de France liée à la grève de vos agents »
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L'association SaDur a publié le 8 juin 2016 un Communiqué de Presse intitulé « Retour à la normale du RER D : est-ce trop demander ? » en relation avec le mouvement social qui touche la ligne en ce moment.
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Communiqué de presse du 20 janvier 2014
La mise en place des nouveaux horaires en décembre 2013 sur le RER D a rallongé les temps de parcours de nombreux voyageurs, et ce indépendamment de la régularité des trains. Par ailleurs, le nombre d’incidents est toujours très élevé sur la ligne, avec un début janvier noir pour les usagers : l’association SaDur a reçu de nombreux témoignages d’usagers en colère et désespérés par la situation. Pour autant, la remise à niveau du RER D n’est pas financée, et le projet reste flou.
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Communiqué de presse du 14 octobre 2013
Les usagers du RER D ont pu découvrir les futurs horaires du RER D, largement remaniés pour coller au nouveau plan de transport qui sera mis en place le 15 décembre prochain. Ils sont tombés de haut : jusqu’à 7 minutes de temps de trajet supplémentaire pour les trains de la branche de Paris – Combs-la-Ville – Melun, jusqu’à 8 minutes pour ceux de la branche Paris – Corbeil – Malesherbes ! Un vrai scandale, alors que Pierre Serne, vice-président de la région Île-de-France en charge des transports, affirmait dans la presse : « Au maximum, l'usager n'aura qu'un arrêt supplémentaire […] sur la D, on table sur deux minutes supplémentaires » 1.
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Communiqué de presse du 12 mars 2012
Après avoir été auditionnée, l’association SaDur accueille favorablement le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur le fonctionnement et la modernisation du RER francilien et remercie l’ensemble de la commission, son Président M. Daniel GOLDBERG et son Rapporteur M. Pierre MORANGE, pour le travail effectué.
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Communiqué de presse du 30 novembre 2011
Une concertation est organisée jusqu’au 9 décembre prochain au sujet de la création d’une nouvelle branche du RER D entre Villiers-le-Bel et le Parc des Expositions de Villepinte, dite « barreau de Gonesse », et ce à horizon 2020. Cette nouvelle branche est souhaitée par de nombreux usagers du secteur et l'ensemble des acteurs locaux. L’association SaDur, soucieuse de l’amélioration du RER D et de la cohérence du projet, donne son avis sur celui-ci. Elle a rédigé une contribution dans laquelle elle souligne les points suivants.
* Le barreau ne sera un atout que s’il y a remise à niveau de l’ensemble de la ligne avant sa mise en service. En effet, vu la complexité de l’organisation de la ligne D, et de ses problématiques d'exploitation, il est absolument nécessaire de s’assurer que cette nouvelle branche ne sera pas un facteur de dégradation de la situation.
* Le barreau de Gonesse doit être une solution renforçant les liaisons entre le pôle aéroportuaire et les populations de l’Est du Val-d’Oise, mais il doit aussi offrir une solution de rabattement pertinente et efficace vers le RER B pour les habitants de toutes ces communes qui n’en disposent pas à l’heure actuelle. Son intégration à la ligne D ne doit pas pour autant pénaliser les autres usagers en affaiblissant la solidité et la régularité de l'ensemble de la ligne. Pour cela, SaDur propose des aménagements complémentaires au barreau de Gonesse qui permettrait d'offrir au RER D une meilleure robustesse.
* Sans attendre 2020, et sans savoir si à cet horizon la situation de la ligne D sera meilleure, les difficultés actuelles d'accès à Roissy depuis les communes de l'Est du Val-d'Oise imposent une prise en compte des besoins et la mise en place d'améliorations à plus court terme. Cela doit notamment passer par le déploiement d'un réseau de bus efficace et suffisamment dimensionné.
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Communiqué de presse du 15 novembre 2011
Le 14 octobre dernier se tenait le second comité de ligne du RER D de l’année, co-présidé par Jean-Vincent Placé (Vice-Président de la région Île-de-France en charge des transports, élu de l’Essonne) et Philippe Sainsard (administrateur du STIF, élu sur la ligne D). A cette occasion, l’association SaDur et plusieurs élus ont demandé quel serait le schéma de desserte pour 2014. Embarras du STIF, qui n’avait pas prévu d’en parler …
Il faut dire que le sujet irrite les élus et les usagers de grande couronne. Le schéma directeur de la ligne (voté en 2006) prévoit en effet l’ajout d’arrêts supplémentaires en petite couronne, la diminution de la vitesse maximale sur certaines portions de ligne (par exemple réduction de la vitesse de 33% entre Paris et Villeneuve-Saint-Georges) et des temps de stationnement augmentés dans certaines gares. Le temps de parcours des usagers de grande couronne au sud se voit ainsi allongé de 3 à 5 minutes, sans ajout de missions supplémentaires pour pallier la saturation de la ligne, alors même que ce sont ces usagers qui ont les temps de trajet les plus longs, et les fréquences les plus faibles.
Cette injustice avait était dénoncée par les élus de l’Essonne, qui avaient manifesté en décembre 2009 devant le STIF et obtenu un moratoire du Président de la région, M. Huchon. Ce moratoire portait sur le RER D mais aussi sur le RER C, pour les mêmes raisons.
Las ! Le STIF indique aujourd’hui que ce moratoire ne concernait que le RER C. Pourquoi ce qui est toujours vrai pour le RER C ne l’est-il plus pour le RER D ? Le STIF ajoute également que le schéma directeur et le schéma de principe ont été votés, et qu’il n’est donc plus possible de revenir dessus. Pourtant le même STIF nous avait indiqué que rien n’était encore décidé concernant le schéma des dessertes, alors que croire ?
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Communiqué de presse du 25 septembre 2011
La SNCF et les autorités publiques fêtent en grande pompe les 30 ans du TGV. Trente années d’investissement dans des nouvelles lignes et dans des nouveaux matériels qui ont permis de rapprocher les grandes métropoles françaises de la capitale. Une fête au goût amer pour les usagers du RER D qui subissent chaque jour les aléas d’une ligne au bord de l’asphyxie et qui n’a pas bénéficiée des investissements nécessaires durant les dernières décennies. Trains supprimés faute de matériel suffisant ou suffisamment entretenu, incidents à répétition sur l’infrastructure, rallongement des temps de parcours dû au nombre croissant d’usagers sur la ligne, impossibilité d’augmenter les fréquences avec des trains bondés à la clé … Chaque jour son lot de stress pour les usagers du RER D ! Pourquoi les investissements qui ont été consentis pour le TGV n’ont pu l’être pour le RER D ? Pourtant la ligne D transporte chaque jour plus de 600 000 usagers, soit deux fois et demi le trafic total des TGV sur le territoire national !
Gageons que la SNCF et que les acteurs publics prennent la mesure de l’urgence à investir sur les lignes de RER, pour que nous puissions fêter dignement, nous aussi, les 30 ans du RER D (lequel aura 25 ans l'année prochaine).
Nous vous invitons à regarder le reportage du 20h de France 2 du 24 septembre consacré à ce sujet (avec une interview d’un administrateur de SaDur) :
http://www.pluzz.fr/jt-20h-2011-09-24-20h00.html (à 23 min)
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Alors que l’irrégularité de la ligne D avait atteint des sommets en 2010 (19,5 % d’irrégularité d’après les chiffres officiels), l’association SaDur constate que la situation continue de se dégrader au premier semestre 2011 : l’irrégularité y est en effet plus élevée qu’en 2010.
Pire, les incidents se multiplient sur la ligne depuis quelques semaines :
- Le lundi 13 juin, un incident retarde les derniers trains en partance pour le sud. Mal informés, certains voyageurs mettront jusqu’à plus de quatre heures pour rentrer chez eux.
- Le 16 juin, de nombreux trains sont supprimés ou raccourcis pendant la pointe du matin, obligeant les usagers à atteindre jusqu’à quatre trains, avec un retard conséquent à leur arrivée sur leur lieu de travail.
- Le 27 juin en soirée, un incident électrique interrompt la ligne dans le nord, certains usagers mettront jusqu’à trois heures pour gagner leur domicile, dans une chaleur suffocante.
- Le 2 juillet, le passage d’un convoi exceptionnel oblige le remplacement de certaines missions par des bus : ceux-ci ne passeront jamais …
Malheureusement cette liste n’est pas exhaustive. Ces événements marquants viennent s'ajouter aux perturbations désormais devenues quotidiennes pour les usagers de la ligne : trains en heure de pointe raccourcis donc n'assurant pas une partie de leur desserte, et nombreux trains supprimés, avec conditions de "transport" dans les trains suivants épouvantables.
La SNCF a classé le RER D parmi les 12 lignes malades : nous sommes plus que jamais convaincus qu’il est atteint d’une grave maladie, mais non seulement les remèdes administrés ne semblent pas les bons, mais son état continue de se dégrader. Jusqu'à quand ?
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Le STIF (Syndicat des Transports d’Île-de-France) vient de publier les chiffres de la qualité de service pour l’année 2010*. L’irrégularité du RER D atteint des sommets : 19,5 %, soit un record depuis la création de la ligne (en augmentation de près de 5 points par rapport à 2009). L’association SaDur estime d’après les relevés effectués par les usagers sur son site internet qu’1 train sur 3 était en retard ou supprimé sur cette ligne en 2010.
L’objectif principal de la première phase du schéma directeur de la ligne, mise en place fin 2008, était l’amélioration de la régularité, avec jusqu’à 5 points de régularité supplémentaires attendus par rapport à l’année de référence 2004 (16,5 % d’irrégularité) : deux ans après, l’association SaDur constate que cet objectif n’est pas atteint, pire, que la régularité de la ligne diminue.
L’association SaDur considère également que la seconde phase du schéma directeur (mise en service prévue fin 2013) n’améliorera pas la situation actuelle, et que les sommes allouées à la ligne D (500 millions d’euros d’investissements d’ici 2020) sont trop faibles pour améliorer durablement le quotidien des 550 000 usagers de la ligne.
Par ailleurs, l’association SaDur a bien noté la demande formulée par Jean-Paul Huchon, président du Conseil du STIF, à la SNCF, d’ « un geste commercial au bénéfice des voyageurs de la ligne H, eu égard aux difficultés exceptionnelles qu’ils supportent », suite aux déboires rencontrés par les nouvelles rames « Francilien ». La ligne D est également une victime collatérale du retard de la livraison de ces trains, puisque les rames qui devaient être libérées sur la ligne H devaient venir renforcer son parc. Par conséquent, l’association SaDur demande qu’un même geste commercial soit accordé aux usagers de la ligne D, dont la régularité en 2010 est par ailleurs catastrophique.
L’association SaDur
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* : http://www.stif.info/IMG/pdf/ChiffresQualite_ANNEE_2010_22032011.pdf
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Le ministère de la Ville et la région Île-de-France se sont félicités, le 26 janvier dernier, d’avoir conclu un accord historique concernant l’avenir des transports de la région capitale. Le protocole d’accord prévoit, concernant le plan de mobilisation, 500 millions d’euros pour la rénovation du RER D sur la période 2010-2020. Cette somme est très insuffisante au regard du coût de la dernière phase du schéma directeur de la ligne, évalué à 1 milliard d’euros. Par ailleurs, si le principe d’une étude concernant le doublement du tunnel Châtelet-les-Halles / Gare du Nord commun avec le RER B est (enfin !) acté, aucun financement n’est prévu pour la construction proprement dite du tunnel. Pour finir aucun financement n’est prévu concernant le renouvellement du matériel de la ligne D à moyen terme.
L’association SaDur considère que les sommes allouées au RER D dans cet accord sont très insuffisantes et ne permettront pas une remise à niveau nécessaire de la ligne. Elle demande à l’ensemble des élus de la ligne D de se mobiliser afin d’obtenir les financements d’urgence dont la ligne a besoin.
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La SNCF a annoncé, dans un communiqué de presse du 20 janvier 2011, avoir identifié 12 lignes malades, « qui connaissent depuis quelques mois des difficultés structurelles liées à une véritable crise de croissance ». Parmi ces douze lignes identifiées figure la ligne D du RER.
La SNCF aurait-elle perdu la mémoire ? Le RER D bat pourtant des records d’irrégularité depuis plus de 15 ans (et non depuis quelques mois), obligeant régulièrement la SNCF à mettre en place des plans d’urgence. La plan D-Maintenant, présenté en 2008 comme un « plan choc », promettait de réduire d’un tiers, voire de moitié, les trains en retard sur la ligne D d’ici fin 2009. Malheureusement, cette belle promesse n’a pas été tenue : la régularité de la ligne sur l’année 2010 est même en recul. Guillaume Pepy, président de la SNCF, promettait dans la présentation de son plan stratégique 2008-2012 d’améliorer le service du RER en Île-de-France, et en particulier celui du RER D : aujourd’hui on constate que le service n’a jamais été si mauvais. En matière de promesses SNCF, les usagers du RER D ont déjà bien donné.
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L’association SaDur, consciente de l’importance des déplacements de banlieue à banlieue, participe aux deux débats publics sur le Réseau de transport public du Grand paris et Arc Express en rédigeant un cahier d’acteur commun dans lequel :
- elle souligne la nécessité de remettre à niveau la ligne D du RER afin d’absorber l’augmentation prévisible de sa fréquentation et afin d’éviter d’avoir un réseau « à deux vitesses »
- elle propose des aménagements des gares du RER D qui seront les futurs points de maillage avec le nouveau réseau pour des correspondances performantes
- elle demande que la correspondance avec la ligne D au sud se fasse dans une nouvelle gare qui serait la fusion des gares actuelles de Maisons-Alfort-Alfortville et Le Vert de Maisons, ces deux gares étant déjà saturées et difficilement aménageables
Le nouveau réseau ne pourra profiter pleinement aux usagers du RER D que si les conditions de transport sur la ligne D sont remises à un niveau satisfaisant. C’est l’ensemble de ces aménagements qui donnera la perception d’une nouvelle offre de transport homogène et performante. A contrario, une infrastructure neuve irriguant des réseaux déjà saturés et non remis à niveau accentuerait les déséquilibres actuels. Les problèmes inhérents à la ligne D, qui serait toujours utilisée par un nombre croissant de Franciliens, et encore plus avec la mise en service du nouveau réseau, seraient alors toujours présents. Cela donnerait alors une perception de réseau à deux vitesses, ce qui, outre le sentiment d’injustice pour les usagers concernés, produirait l’effet inverse du progrès global attendu par tous.
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Le 22 novembre, suite aux nombreux dysfonctionnements de la ligne D et à la forte dégradation des conditions de transports, l’association SaDur interpellait le président du STIF (Syndicat des Transports d’Île-de-France) afin de lui demander d’organiser une table ronde réunissant les différents acteurs, d’engager immédiatement des investissements d’urgence pour la ligne D et de consentir une réduction sur les abonnements Navigo. Pour soutenir cette démarche, l’association a appelé les usagers à signer une pétition.
Cette pétition a reçu aujourd’hui plus de 1 000 signatures. Par ailleurs l’association SaDur a reçu plusieurs centaines de témoignages d’usagers excédés par des conditions de transports insupportables, qui empoisonnent leur quotidien, certains craignant d’être licenciés à cause de leurs fréquents retards, d’autres envisageant de déménager pour ne plus avoir à subir cette ligne « poubelle ».
- Non M. Huchon, la ligne D ne s'est pas améliorée !
- Une offre améliorée sur le RER D en 2011 grâce à l’action de l’association SaDur
- UN RER D VRAIMENT "+" ?
- L’association SaDur demande à la SNCF et au STIF un remboursement partiel des abonnements Navigo suite à la grève
- Communiqué de Presse de SADUR du 29 janvier 2010
- Communiqué de Presse de Sadur
- Communiqué de Presse de SADUR du 10 juillet 2009 : le STIF a tué le RER D
- Communiqué de Presse de SADUR du 7 juillet 2009