Après un mois de juin tout aussi compliqué que les deux mois précédents pour pouvoir monter dans un train, l’association SaDur a réitéré sa demande de dédommagement.

Cependant, Île-de-France Mobilités, autorité organisatrice, nous a indiqué que la SNCF ne ferait aucun geste supplémentaire. Car la SNCF a fait circuler plus d’un train sur trois, comme le contrat le prévoit.

Île-de-France Mobilités ne semblant pas disposé à plus insister auprès de la SNCF, nous ne pouvons que prendre acte de cette décision. Pour autant, nous la regrettons , notamment en regard des conditions insupportables de transport que nous avons aussi subies en juin

 

Au delà du geste commercial non effectué, cette décision nous rappelle le paradoxe actuel du service réduit en cas de grève :

  • en Île-de-France, un service à un train sur deux ou moins se traduit par des conditions de transports très difficiles pour nous ;
  • et pourtant ces difficultés ne donnent contractuellement lieu à aucune compensation.


Ces trois mois de perturbations ont montré combien les usagers étaient attachés à avoir un service de transport digne de ce nom, et une réparation financière si cela n’était pas le cas. C’est pourquoi nous allons, avec les autres associations d’usagers, porter ce sujet à la rentrée auprès d’Île-de-France Mobilités afin que soient augmentés les seuils de déclenchement d’indemnisation dans les futurs contrats avec la SNCF. Nous ne manquerons pas de revenir sur le sujet dans les prochains mois.

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