Il y a un an, le RER D a vécu des changements : une nouvelle gare, et des nouveaux horaires. La SNCF, RFF et le STIF espéraient d’ailleurs que ces changements amélioreraient durablement le RER D, Cf. cette sortie de Franck DUBOURDIEU, alors directeur du RER D , le 30 mai 2013 à Goussainville : « c'est tout le professionnalisme de la SNCF et de RFF qui est dans la conception (1 an 1/2) de ce SA2014 ».

L’heure est venue pour SADUR de dresser le bilan de ces évolutions.

Ce bilan est simple : Heureusement que tout le professionnalisme de la SNCF et de RFF étaient dans la conception de ce SA 2014, qu’est-ce que ça aurait été sinon !


 

Notre constat fâchera sans doute ceux qui essayent de faire croire via des statistiques contestables que la ligne va mieux, mais ne surprendra pas ceux qui subissent quotidiennement le RER D : la seule promesse tenue est l’allongement des temps de parcours. Ce qui force les voyageurs ayant des contraintes horaires à partir un train plus tôt. Où est le progrès ?

Quant aux améliorations promises, nous n’en constatons aucune :


- Suppressions de trains : elles sont toujours quotidiennes. comme personne n’a le courage de vous le dire, nous allons le faire à leur place : ceci ne s'améliorera pas avant l’arrivée des nouveaux trains pour la ligne R. Donc 2017… si tout va bien... et s'il n'y a pas de nouvelle crise matérielle d'ici là !


- Incidents :  toujours aussi nombreux, ils sont désormais amplifiés par le retour à 12 trains par heure et par sens dans le tunnel entre Châtelet-les-Halles et Gare du Nord. Et si avant de tirer des plans sur la comète on commençait à regarder comment diminuer ces incidents ?


- Information voyageurs : entre les trains qui n'ont pas de code mission sur leur girouette, les annonces incohérentes, le blog de ligne qui ne sert à rien (si les "marches exploratoires" produisent autant de résultats que l'opération "top girouette" nous n'y collaborerons plus), là encore, rien n'a changé, nous sommes toujours entre le grand flou et le néant absolu


- Conditions de voyage : elles continuent à se dégrader : trains de plus en plus pleins, de plus en plus sales, et sentiment d'insécurité nous ont été signalés lors des réunions publiques de la rentrée dernière (Cf. synthèse). Et pendant que certains quais sont rendus accessibles, les autres sont laissés à l'état d'abandon.

Notre conclusion est donc que tout reste donc à faire sur le RER D, et qu’en l’état actuel des choses le service a régressé sur notre ligne.

C’est pourquoi nous demandons au STIF et à la SNCF de surseoir à tout nouvel ajout d'arrêt sur la ligne, tant que les problèmes précités ne seront pas résolus. Sinon ceci reviendra à poser un emplâtre sur une jambe de bois !