La régularité est un des critères majeurs d'appréciation de la qualité du service rendu par une ligne de transport telle que la ligne D. Elle s'exprime sous la forme d'un pourcentage, dont la valeur idéale serait 100 %.

Elle mesure le pourcentage de trains qui ne sont pas supprimés et dont le retard est d'au plus 5 minutes (≤ 5 min), dans les périodes dites « heures de pointe », le retard étant mesuré au terminus du train.

  • pour la pointe du matin, on prend en compte les trains qui vont vers Paris, le terminus pris en compte est l’heure d’arrivée à Châtelet les Halles (ou Paris gare de Lyon, si terminus dans cette gare), entre 6h et 9h.
  • pour la pointe du soir, on prend en compte les trains qui partent de Châtelet les Halles (ou Paris gare de Lyon pour les trains qui partent de cette gare) entre 17h et 20h. La régularité est calculée sur l’heure d’arrivée à son terminus (dernière gare du parcours).

Telle que définie ci-dessus, la régularité ne prend en compte ni les trains circulant en heures creuses, ni les trains de contre-pointe (partant de Paris le matin, ou arrivant à Paris le soir), ni les navettes Juvisy - Corbeil - Melun.

Jusqu'en 2011, la régularité attendue sur la ligne D, telle que spécifiée par le contrat SNCF-STIF alors en vigueur, était de 92,5 %.

A partir de 2012, la régularité a laissé dans la place dans la nouvelle version du contrat SNCF-STIF à la ponctualité.

L'irrégularité est quelquefois référencée à la place de la régularité. Elle mesure la part de trains qui sont supprimés ou qui présentent un retard de plus de 5 minutes en leur terminus parisien. C'est le complément à 100 % de la régularité: une régularité de 92,5 % correspond à une irrégularité de 7,5 % (100 - 92,5 = 7,5).

(Article partiellement rédigé à partir d'informations du blog Ligne D)