Les grèves enfin terminées, la ligne D a repris son train-train quotidien nous rappelant qu'un jour sans incident n'est pas un jour normal sur notre ligne de RER.

Depuis deux semaines, avant que les feuilles qui tombent ne viennent perturber le réseau, des pannes sur la signalisation sont venus en moins de sept jours mettre en mal, une fois de plus, la régularité.


Régularité, ce mot, "n. f. Etat de ce qui est régulier" dont nous finissons par oublier le sens tant son antonyme est devenu le maître mot de la ligne D, qui met à mal bien des patiences et à terme quelques emplois…

Mais la situation se tend quand la SNCF décide de dérouter certains trains pour les amener en Gare de Paris-Bercy.

Tiens, une nouveauté, allez-vous me dire. Mais que nenni, le projet de mettre terminus certains trains de la ligne à Paris-Bercy existe bien, il est même acté dans le fameux schéma directeur…

Que cette manœuvre se fasse de façon exceptionnelle nous pourrions l'admettre (quoique) mais qu'elle se répèté coup sur coup en moins d'une semaine nous met la puce à l'oreille.

Outre qu'une telle décision dénote du peu d'intérêt de la SNCF pour ses usagers de banlieue, voyageurs de seconde zone, la gare de Bercy complique et allonge le transport d'une bonne dizaine de minutes (pour ceux qui marchent d'un bon pas).

Bah, en retard pour en retard ! Mais non pour 90 % des personnes qui arriveront au travail sans problèmes une minorité devra, en plus, faire face au courroux qui d'un patron, qui d'un chef de service, pour ce nouveau retard.

Peu importe il y a les bulletins de retard ! Mais non car soit les bulletins de retard annoncent aucun train en retard soit comme nous venons de le vérifier (mercredi 24 octobre à 12h10) il est impossible d'accéder à la rubrique.

Les usagers de la banlieue en général, et de la ligne D en particulier doivent-ils continuer à être traité comme des voyageurs de seconde zone ? Non !

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