Dans le précédent billet "Le RER D passe le bac... avec le niveau brevet ?", la phrase  "Tous (sic) nos équipes en gare et de production sont mobilisées sur la ligne D. Nous assurons une mise sous veille renforcée de la production avec un objectif de ponctualité revu à la hausse. Avec des points de vigilance particuliers sur les travaux, le renforcement du suivi des trains au départ, la mise sous veille de la disponibilité des rames." nous faisait nous interroger sur ce qu'il fallait comprendre quant à la mobilisation des agents le reste de l'année.

Ironie du sort, une grève viendra perturber demain le RER D.

Ceci montre en tous cas que les communications de la SNCF :

- Non seulement reposent sur du vent : cette grève vient contredire la campagne de communication précédente... dès le lendemain de la fin des épreuves écrites du bac général. Et tant pis si d'autres ont encore des examens, oraux par exemple...

- Sont pour le moins approximatives : demain , au sud de Corbeil, en heures creuses, il y aura un train toutes les 2 heures, alors que le trafiic est annoncé "légèrement perturbé". Cherchez l'erreur...

- Mais deviennent aussi contre-productives : la SNCF renvoie à ses usagers l' image d'entreprise qui communique, parce qu'elle essaye de cacher qu'elle ne sait plus gérer les affaires courantes

Comment dans ce cas peut-on faire confiance à ce que dit la SNCF ? Une fois cette confiance perdue, comment peut-on s'étonner que finalement plus grand monde ne prête attention aux annonces et affiches de la SNCF, même quand elles annoncent à juste titre de gros travaux par exemple ?

Si la SNCF veut être entendue de ses usagers, il serait temps qu'elle commence par faire son auto-critique et revoir sa communication pour se consacrer à l'essentiel : ce que le voyageur a besoin d'entendre. Et rien d'autre. Ce sera déjà un bon premier pas.

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