Les futurs horaires du RER D ne sont pas annoncés publiquement qu'ils créent déjà la polémique. Et pas qu'un peu !

Nous avons reçu au courrier la copie de deux courriers co-signés par les présidents des Conseils Généraux de Seine-et-Marne et de l'Essonne, à l'attention de Guillaume Pepy (président de la SNCF) et Jean Paul Huchon (président du STIF). Sur ces derniers nous y apprenons les éléments suivants :
- Des retards dans les travaux sont évoqués
- Pour ce que nous pensons être les trains DECA, aujourd'hui sans arrêt entre Montgeron - Crosne et la gare de Lyon, un allongement du temps de parcours de huit minutes est évoqué !

Les deux présidents y demandent (entre autres, les courriers sont consultables dans la rubrique réservée aux membres):
- Un moratoire sur le changement de desserte, le temps que la ligne soit vraiment remise d'équerre
- Que le deuxième quai soit mis à Pompadour dans les plus brefs délais

Ce genre de démarche , venant d'élus de la majorité régionale, est suffisamment rare pour être salué. De plus, les arguments des courriers sont précis, et reprennent des faits que nous avons exposées depuis un certain temps déjà.

L'opposition régionale n'est pas en reste, puisqu'une action est prévue par des élus ce mercredi 6 décembre, devant le siège du STIF, pour demander également que les modifications de desserte prévus soient revus. Ceci est relayé sur le site de François Durovray, également administrateur au STIF, qui a également relayé de son côté bon nombre de nos arguments.

Ceci montre bien que les conditions de transport des usagers du RER D sont en train de devenir un problème qui dépasse les clivages politiques. Comment va réagir le STIF face à ces grondements, sachant qu'au nord de la ligne le retour à 3 trains par quart d'heure est attendu de pied ferme ? D'autres actions, mêlant les élus et usagers, sont-elles aussi à organiser ? De notre côté nous ne comptons pas rester les bras croisés !